mardi 29 avril 2008

« Je partirai quand la pluie n'existera plus. »


Passablement énervée, Ginny - toujours en pyjama, des cernes sous les yeux, les cheveux en touffe avec de multiples épis - sortit de sa chambre pour grimper dans celle des jumeaux afin de les secouer.

"Mmh Ginny ? Non mais ça va pas, qu'est-ce qui te prend ? GINNY !! Arrête ça ! Mon cou a des limites de flexibilité !"

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Le Champinu, qui répondait désormais au nom d'Aurélien, pondit un oeuf.



Elle veut pouvoir lui dire. Elle voudrait vaincre cette peur qui l'angoisse jour après jour. Mais comment faire ? Elle ne sait même pas si ce qu'elle fait est juste, elle ne veut pas le savoir. Elle sait que quoi qu'il arrive, elle ne reviendra pas sur sa décision. Mais ca ne l'empêche pas d'hésiter.
Elle s'est battue ; elle a échoué. Elle est de nature combative mais là, il est trop tard, elle abandonne. En ce jour de pluie, symbole de pureté, d'apaisement, de naissance mais aussi de destruction et de diabolisme, tout va se jouer et elle en est consciente. Le soir où ils s'étaient rencontrés, comme pour une première fois, paraît maintenant si lointain...
Elle franchit quelques couloirs, qui lui semblent interminables. Elle rentre dans ses appartements (à lui) comme elle le fait d'habitude. Seulement, l'air est lourd et paraît menaçant, comme si les éléments savaient déjà ce qui allait se produire. Elle l'appelle, il vient et l'accueille d'un sourire chaleureux. Elle lui propose d'aller faire un tour, dehors. Il ne prend même pas les mesures nécessaires pour se cacher du regard des autres. C'est déjà une marque du changement qui va s'imposer, comme si le destin ne leur laissait plus le choix. Etrangement, il n'y a personne dans le parc. Enfin il pleut donc c'est plutôt normal. Ce qu'il y a d'étrange, ce sont eux, ces deux jeunes étudiants, l'un blond et l'autre brun. Ils ont l'air d'un couple mais c'est tout ce qu'ils ne sont pas.

XXX

Waouh. L'histoire qui date à peine de y'a perpet-les-olivettes ! Et le titre... Bah diantre, le titre ! « Je partirai quand la pluie n'existera plus ». La fille elle a à peine pété un câble un inventant ça. L'air de rien, c'est des bons souvenirs ^^ Avec les reviews et tout ça... (à en croire les stats, p'taint que j'en avais, des lecteurs !) 'Faudrait que j'trouve l'inspi pour une nouvelle fic courte. Genre, avec un Dieu des Champinus et tout ça. Bad trip.

samedi 26 avril 2008

If only I could...


Quand j'étais petite on me faisait croire qu'il y avait des méchants crocodiles tout pas beau sous les plaques d'égoûts de la rue qui passe derrière mon immeuble avec les grands miroirs en face Ca faisait du bruit et moi dans ma tête j'entendais RAWR RAWR C'est rigolo mais ça fait toujours RAWR RAWR des fois et je sais pas ce que c'est Les plaques d'égoûts ne font pas ce bruit là d'habitude

Quand j'étais toute petite j'étais tout le temps en retard à l'école maternelle Ma mère m'emmenait en poussette et même si elle devait courir tout le long du trajet elle prenait le temps de faire "je-remonte-et-je-descends" sur la toute petite pente qui est juste après l'entreprise où Florian me disait au revoir Lizzit Aujourd'hui je vois pas où est-ce qu'il peut habituer la petite ruelle elle a des maisons au bout ?

Quand j'étais petite je pensais que je dormais pas la nuit je faisais des crises et je pouvais pleurer pendant des heures si on me soutenait le contraire J'ai toujours cru au Père Noël jusqu'au jour où j'ai vu ma grande soeur poser les cadeaux qu'elle allait chercher sur le grand chariot dont on se sert pour remonter les paquets de riz de la cave et remonter ma couette de peur que j'aie froid Aujourd'hui je suis grande enfin un petit peu moins petite et pourtant quand je raconte cette histoire on me soutient que non c'est pas possible parce que ma grande grande soeur elle a jamais fait le service des cadeaux mais moi je suis sûre parce que tout de suite après qu'elle était partie j'ai taté les cadeaux et j'ai retrouvé les mêmes le lendemain matin

Quand j'étais petite je faisais du vélo en dessous des escaliers qui vont vers la plate forme de ma résidence Depuis que j'ai grandi j'y suis plus jamais repassé alors j'y ai pensé aujourd'hui et j'y ai fait un tour c'est comme avant avec la petite bosse toute toute petite qui pourtant avait l'air d'une montagne lorsque je "l'escaladais" avec mon petit vélo On jouait à cache-cache dans l'escalier et maintenant je comprends pourquoi parce que c'est très facile de se cacher enfin en tout cas quand on est gamin De toute façon les grands ils ont pas l'art de jouer à cache-cache c'est pas pareil Ce qui a changé pendant tout ce temps c'est les gravures par terre toujours aux craies mais ça dit plus la même chose maintenant quand je vois les petits qui s'amusent ils ont leur portable et ils se tappent dessus ils font du skate Les garçons embêtent toujours les filles ça ça va rester pour toujours.

Quand j'étais petite j'étais très maniaque je voulais pas défaire mon lit la nuit alors je faisais semblait de rentrer sous les draps pour pas me faire gronder je défaisais juste un petit coin et puis dès que ma mère était partie je remettais tous les plis biens et tout ça et puis je dormais tranquillement sans draps Oui à l'époque j'avais pas encore de couette Et j'avais sûrement pas encore eu l'idée que je dormais pas la nuit Je me demande aujourd'hui comment je faisais pour ne pas avoir froid C'est vrai quoi c'est pas comme si le chauffage était très performant quoique je sais pas mais en tout cas aujourd'hui il marche pas super le chauffage

Quand j'étais petite je disais jamais de gros mots la première fois que j'ai dit "merde" c'était presque en chuchotant et pour faire plaisir à la fille avec qui je partageais ma chambre à Jersey ou Guernesey - je crois que c'était plutôt à Guernesey J'étais en CM1 je crois en tout cas j'avais soit 7 soit 8 ans C'est marrant parce que ma mère me dit que dans la rue maintenant les petits ils se gênent pas pour crier "nique ta mère" à tout ce qui bouge mais bon après c'est ma mère quoi

Quand j'étais petite enfin en maternelle je m'en souviens plus mais je devais certainement m'assoir dans des toutes petites chaises je veux les revoir je veux retourner faire des kermesses retrouver mes jouets d'enfance que ma mère a jeté Quand j'étais en petite section je me souviens que pour les cours de sport ou je sais pas comment on appelait ça avant il y avait une petite poutre en plastique rayée noire et jaune qui devait être à pas plus de 15cm du sol et pourtant on avait si peur de tomber du haut de nos trois pommes Je sais aussi qu'il y avait des grosses balles qui rebondissaient mais je vois pas comment ça fonctionnerait et à quoi ça pourrait ressembler On jouait à plein de jeux on se tortillait par terre on était heureux - pas qu'on le soit plus mais c'est pas pareil pas pareil du tout Il y avait Hugo qui a déménagé à Rueil Malmaison il était mignon et on m'avait maquillé en clown je crois à sa fête d'anniversaire et j'avais eu un masque d'ours et un autre mais je me souviens plus On faisait des siestes et je faisais tout le temps semblant de dormir parce que javais pas envie de me lever j'étais bête maintenant je regrette j'ai perdu du temps à rien faire alors que j'aurai pu profiter des pastilles des coloriages de la pâte à modeler et tout ça Il y avait une fois où j'ai dit "le O ressemble au Q" et on m'avait regardé avec des yeux ronds - ça c'était Jérôme et il y avait Théophile aussi je sais qu'il s'appelle comme ça je sais plus du tout à quoi il ressemble - à 4 ans on avait déjà des pensées perverses c'est fou - enfin les garçons en tout cas Et puis la fois la seule où j'ai dû faire la sieste sur les tables j'étais en face d'Olivier et on s'amusait comme des petits fous on faisait plein de bruit tellement que la maîtresse avait dû nous séparer Y'avait une musique d'ambiance c'était des musiques de films je sais qu'il y avait les Chariots de Feu et un truc de hmm Christophe Colomb ? Je vois pas le rapport mais ça me dit quelque chose Christophe Colom Oui je sais il a découvert l'Amérique sans même l'avoir fait exprès mais c'est pas ça

Moi je veux redevenir petite On grandit trop vite Il s'est déjà passé deux mois depuis les dernières vacances vous vous rendez compte ? Moi je me souviens encore du jour de la rentrée quand j'ai vu son écharpe rouge et ses baskets blanches je me souviens de la fois où il est allé me dire au revoir et du lundi matin où je suis pas allée en français "Tiens c'est pour toi" Le temps passe trop vite c'est déjà la fin de l'année je veux pas

Je veux pas... (Et non, pas de photo, contentez vous de la ponctuation de ces dernières lignes. Plop "Nost." créé pour cet article.)

vendredi 25 avril 2008

Mon marin :)


Un marin ça navigue à travers les Sept Mers, ça a plein de rêves, c'est libre. C'est beau, un marin. C'est grand, les Septs Mers. C'est rempli de promesses, les rêves. C'est dur à gérer, la liberté. Un marin, c'est la vie qui s'ouvre, c'est le passage qui s'élargit, c'est les étoiles qui se rapprochent, c'est nous qui résistons.

Le marin, lui, voit l'horizon qui se profile, au loin. Le marin a un but : cet horizon, il veut l'atteindre. Il vogue, à l'infini, bercé par ses rêves et ses idéaux. L'horizon, le marin sait qu'il ne le touchera jamais, mais il préfère continuer à avancer, encore et toujours. Qu'il marche à reculons ou vers l'avant, il sait que l'horizon est, quoiqu'il arrive, toujours aussi loin. Mais il préfère avancer, pour ne pas revenir là où il a déjà été. Le marin, une fois tous les centimètres carré d'océan parcourus, voit toujours l'horizon, hors de sa portée. Cet horizon qu'il a poursuivi toute sa vie. Son but, il l'a atteint sans vraiment l'avoir fait. Il a acquis la sagesse d'un marin accompli. Le marin a fini sa vie. Il a gagné sa liberté.



She's got her head in the clouds
She's got the song stuck into her head ~

Pour moi, c'est sûr, elle est d'ailleurs.


Ca, c'est un article pour ma pitchoune parce que dans la rubrique CARPE DIEM, il manquait une kasdédy hein :) En fait, j'ai pas grand chose à dire hein. Y'a trop de trucs à dire hein. Depuis quand j'imite le prof d'histoire moi ? Hein ? Tu racontes n'importe quoi hein ! Hihihihi. Oui ouiii je sais je ris comme une psycopathe ! Une débile ? Ah ? Bon. D'accord.

Nous, c'est les tartes aux fraises, les "- regarde ses lèvres, regarde-les j'te dis !! - ah ouaaaais t'as raison ! C'est horrible !", les disjonctages même en cours de français, les galères (mais quelles galères ?), les coupes à la Elvis Presley et les bleus jaunes (bon, ça c'est pas nous parce que ça serait carrément trop la honte sinon, mais tu vois qu... queskrrrszz quoi hein !), les séances d'intégration ("- Tu t'appelles comment ? - Oui."), les reines du glandage, les yeux qui sautent, les gaffes (bon d'accord, MES gaffes ><), les crises de paranoïa ("nan mais j'ai une canette dans mon sac, je fais quouuuuuaaaaaaa ?") et tout ça quoi.

Nous on aime la nature, pas vrai ? "AAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAH une guêpe !!!! Prends tes affaires on s'casse !!" On avait fait presque le tour du haut d'carrefour hein, si t'as cru que je l'avais oublié ça ! :p "- Non mais tu fais quoi là, les pigeons c'est DE LA MERDE, ça fait rien d'autres que de nous apporter des maladies !!! - C'est booon t'excite pas ! la fille elle déteste vraiment les pigeons quoi !" Sans compter les araignées, les lombrics, les insectes qui squattent NOTRE tarte aux fraises et mes fourmis U.U

Cette année, on s'en sera tappé des trips à la con (entre les glaces et les stylos qui aimeraient tomber par terre, en passant par mes rires de bolossgirl et les surnoms à la con (je ne citerai que l'Original et J'ai-mon-diplôme-de-premier-secours), y'a de quoi faire !). A la rentrée, faut qu'on s'active hein. Faut qu'on y aille à fond pour rien regretter, faut avancer dans la viiie ! Bah oui, on les aura nos..... hmm bac de français ! Non sérieusement, perso ça va faire depuis 8 mois que j'm'y prépare, et la seule chose que j'ai retenu c'est "euh... je pense que... DE MÊME." Mais bon, on y arrivera hein ? Pas vrai ? PAS VRAI ? :D

Qu'est-ce que je ferai sans toi hein Sandra <3 [pill, banana, pill the banana, eat, banana, eat the banana...]

Toujours ensemble nous serons, même quand grandes nous serons devenues, hein dis ? De la pub tu me feras, et vice-versa (ptain j'fais des rimes !) "Allez chez le Docteur Nguyen Thu-Lam, c'est une super ophtalmo !!" :p

jeudi 24 avril 2008

Kiwi >:(


Can't believe you were once just like anyone else. Then you grew and became like the devil himself.
When you look at yourself, do you see what I see ? If you do, what the fuck are you looking at me ?

» Un nouveau jour s'annonce :) «


my oh my...

mercredi 23 avril 2008

Revenue au point de départ.


Un jour, le Petit Prince a dit que les grandes personnes ne comprenaient rien toutes seules, et que c'était très fatiguant pour les enfants de leur expliquer encore et toujours les choses.

Quand avons-nous cessé d'être des enfants ?

mardi 22 avril 2008

SFR, Bonjour.


Nouveau portable.

Verdict : sur le cul (bah tiens, c'est pas nouveau).

lundi 21 avril 2008

Skyrock rox !


"T'es libre cet aprem ?"
"Nan."
"Ah bon, tu fais quoi ?"
"Rien d'spé, j'peux pas sortir c'est tout."
"Et demain ?"
"Non plus."
"T'as déjà quelque chose de prévu ?"
"Euh... ouais."
"Quoi ?"
"Bon ok, j'vais te dire le truc, Puteaux c'est une ville de merde, ils font rien comme tout le monde alors j'ai cours ET audition de piano alors ça me bouffe deux de mes aprems de vacances."
"Naan tu dois te trimballer ton cul jusqu'au conservatoire ?"
"Ouais, c'était une des façons élégantes de le dire."

Bon, bon. Boooon j'vais être à la bourre pour mon super cours.
Nan mais je relis mon ancien blog. Genre skyblog, waish waish. Et bah... hahahaha. C'était bien l'fun.
» Electrick-dr3amz «
Si si, j'vous promets, j'ai honte ^^

Edit : les gens, vous me vexez ! Evidemment que Skyrock c'est nul, c'était une b-l-a-g-u-e le titre ! Percevez mon ironie, m'enfin ! ^^

dimanche 20 avril 2008

Protect me from what I want


Je peux même pas écouter de la musique tranquillement, il faut que je tombe sur LA chanson qui va me faire penser à lui. Placebo. Protect me from what I want. J'en ai marre. J'crois que je dois être maso parce que je l'écoute en boucle, et ça me serre de plus en plus le coeur.
J'suis folle à en faire badder un mouton. J'ai peur de ce qui m'arrive parce que même avant, j'ai jamais ressenti ça. A moi, personne me dit d'être forte. Alors c'est encore plus dur.

Ca m'apprendra...



... à tomber amoureuse.

Zuii, you're Iced Spicy



i have to be spunky. i dunno what to do, what i must say. what have you become ? who are you, now ? i dont know when, i dont know where, i dont know how, i dont know why, but we've lost our mind. i miss the moments we were laughing ourself silly. i miss your stupid jokes, your kind words. u didnt talk much, but i knew why. your silence was calming. now its kinda embarassing. yeah, we have grown up, but deep into our heart, we still are the same, you know that? there's a place where we had sat and talked til midnight, remember ? we were looking at the stars and you said that everywhere you'd go, in greece, in GB or in italy, you'd think about me, about us because we would be staring at the same sky. we were eating icecreams like little kids, people were staring at you like u were some bizaroid person but u didnt care. "do what u have to do but dont be ashame if u know u have made the right choice". do u remember the family tree ? with joshua and all. u where my lil sis and we had a bunch of other sibblings. "ever after". i still have the avatar you made for me with the cute ladybird. we saw the world in black and white, we've learned to put colours in it. do u still see these colours ? cuz for me, they're here but yours are missing. red is not red anymore without you. yeah ? "put a little more of pink and it'll be perfect" dunno how much pink i have to put to make the eli's red now. im lost. i dont want to lost another friend. Iced Spicy, i really, really miss you. be strong, im here for you, ill always be there, you know that. please, please remember. what have you become ? please remember us. you're great my luff, be courageous, fight, do something. youre a good person, yeah ? remember... be strong, believe. believe in you, believe in me, believe in what you were. we have to be spunky. lil sis, i know your heart is broken, you're hurt. but. you. are. not. alone. i'll bring u back under the stars, but u have to help me, ok ?



we have to be spunky...

Stopping By Woods On A Snowy Evening

[★ *]


Whose woods these are I think I know.
His house is in the village though;
He will not see me stopping here
To watch his woods fill up with snow.
My little horse must think it queer
To stop without a farmhouse near
Between the woods and frozen lake
The darkest evening of the year.
He gives his harness bells a shake
To ask if there is some mistake.
The only other sound's the sweep
Of easy wind and downy flake.
The woods are lovely, dark and deep.
But I have promises to keep,
And miles to go before I sleep,
And miles to go before I sleep.

- Robert FROST

OTH #306


« Out of the night that covers me, black as the pit from pole to pole, I thank whatever gods may be, for my unconquerable soul. In the fell clutch of circumstance I have not winced or cried aloud. Under the bludgeonings of chance my head is bloody, but unbowed beyond this place of wrath and tears looms but the horror of the shade, and yet the menace of the years finds, and shall find, me unafraid. It matters not how strait is the gate, how charged with punishments is the scroll, I am the master of my fate : I am the captain of my soul. »

« Dans la nuit qui m'environne, dans les ténebres qui m'encerclent, je loue les dieux qui me donnent une âme a la fois noble et fière. Prisonnier de ma situation je ne veux pas me rebeller. Meurtri par les tribulations, je suis debout bien que blessé en ce lieu de probe et de pleurs, je ne vois qu'horreur et ombre, les années s'annoncent sombres mais je ne connaîtrais pas la peur. Aussi étroit soit le chemin, bien qu'on m'accuse et qu'on me blâme, je suis le maître de mon destin, le capitaine de mon âme. »

- WILLIAM HENLEY.

samedi 19 avril 2008

Urban Circus


Soirée que je ne vais pas raconter parce que je veux tout garder pour moi. C'est d'ailleurs pour ça que ce matin en arrivant au lycée j'ai sauté sur pas mal de gens sans qu'ils sachent pourquoi ^^ D'ailleurs Aurélien et Michael n'étaient pas là. J'm'y attendais en plus ><

"QUOI ? C'est toi Thai-Phuong ?"
"Bah euh... oui, euh... pourquoi ?"
"Mais tout le monde parle de toi dans la troupe !"
"Ah euh... Ah bon ? Euh..." (il faisait pas un peu chaud à ce moment là ?)
"Eh, Gaël, viens j'dois te présenter quelqu'un !!"
Ouaaaaaah.


"Franchement, si j'étais une fille, je..."
"Euh Thai-Phuong, tu ES une fille."
"Ah."
Bon, on l'aura su que j'ai pas de couilles hein ! :D



"Merde, t'es conne, pourquoi t'es pas allée chercher la chaussette de JB hier ?"
"De toute façon c'est pas grave, c'est le nouveau style de mouiller son pantalon que d'un côté. T'innoves Brownish, t'innoves."
Non, vraiment LN, un seul mot : duh.

vendredi 18 avril 2008

Soyons fous ! - Note de la part de Sid :)


Tu m'as rien demandé mac, mais je veux laisser une trace sur ton blog, maintenant que t'as enlevé les commentaires, y'a pas d'autres moyens. Thai, je sais pas ce que je ferai sans toi. Tes conneries ("à la bonne franquette"), le fait que tu rougisses à chaque fois que tu parles d'Aurélien ("mais c'est pas vraaaai arrête ça !"), la manière dont tu me remontes le moral ("je sais très bien que je dis que de la merde mac mais vraiment qu'est-ce que tu veux que je te dise ?"), la façon dont tu souris, toujours aussi pure, ta philosophie de la vie ("le soleil, tu l'as ou tu l'as pas, mais c'est toi qui choisis et rien d'autre"), ta façon de parler ("waaah c'est trop lsum mac, il est total cro !"), tes vieux jeux de mots pourris que personne ne comprend ("il s'est prit un oeuf ou une patate ?"), tes plans foireux ("'tain naan y'a Clément viens on se casse !!"), les pseudos à la con que tu donnes à tout le monde (Sid, ça vient d'où déjà ?)... Bref, tout ce qui fait que tu es toi, je l'oublierai jamais. Change pas mini c, on t'aime comme ça, folle et chiante à souhaits. Enfin bon, dans le fond on sait bien que je te déteste parce que t'es adorable, non ?

Merci d'être là pour moi, Petit Marron, merci d'exister parce que diantre ce qu'on s'ennuierait sans toi ! ^^ J'ai compris, grâce à toi, que ça valait la peine d'être vécu. Je te souhaite un seul truc, c'est que t'arrêtes d'être timide, parce que personne va te bouffer. J'te dis, prends lsum, lâche toi :D

Je t'aime <3

Sidounette (parce que ouais, Nadouillette, tu pawns),
18 avril 2008.


Hey ho, a pirate's life for me !

J'écoute des musiques tristes, mais le coup de blues ne vient pas. Le ciel n'est pas bleu et les seuls oiseaux qui volent, ce sont des pigeons. Mais c'est pas grave parce que le soleil, je l'ai dans mon coeur, et leurs rires - en particulier les siens -, ils sont encore dans ma tête. Des étoiles, j'en vois partout.

Le matin, quand je me réveille, je pense à des moments forts, je me dis que tout ira bien. Everything is gonna be alright. Be strong. Believe. Il y a des moments comme ça où il faut juste continuer sans se poser de question. Tu comprends, ça ? Moi j'ai réussi à comprendre, j'ai réussi à continuer.

On est là. On pense à toi. Et c'est tout ce que je ferai, rien d'autre. Il y a des imprévus dans la vie. Des petits, des grands. Il faut faire avec, il faut profiter ou se plaindre, mais pas rester là et marcher à reculons.

« Prends lsum meuf, lâche toi ! », c'est toi qui m'avais dit ça. Alors vas-y, et ne t'oublie pas en route :)

9 avril 2008.

jeudi 17 avril 2008

Hey ! Ho !


Jeune padawan, je pense à toi. Sois fort, même si tu l'es déjà. J'ai tellement envie d'être là avec toi. :-)

There's a place called Ocean Avenue where I used to sit and talk with you. We were both 16 and it felt so right, sleeping all day, staying up all night. There's a place on the corner of Cherry Street, we would walk on the beach in our bare feet. We were both 18, and it felt so right, sleeping all day and staying up all night.
If I could find you now, things would get better, we could leave this town and run forever. Let your waves crash down on me and take me away, yeah.
There's a piece of you that's here with me, it's everywhere I go, it's everything I see. When I sleep, I dream and it gets me by, I can make believe that you're here tonight. I remember the look in your eyes when I told you that this was goodbye. You were begging me not tonight, not here, not now. We're looking up at the same night sky and keep pretending the sun will not rise. We'll be together for one more night. Somewhere, somehow.
If I could find you now, things would get better, we could leave this town and run forever. Let your waves crash down on me and take me away.

Tous ensemble, tous ensemble, tous ensemble !!!


LE TIBET LIBRE !

Ouais, carrément, t'as trop raison.

Demain, c'est vendredi 18 avril.
« Quoi ? Tu préfères prendre le métro et te faire agresser ? Tu veux dire, prendre le métro en espérant ne pas te faire agresser, plutôt. Aaah pauvre, pauvre Thai-Phuong, elle a perdu la raison ! »
« Nan mais laisse, elle est folle. »
« Bien sûr que j'ai pas envie de mourir dans le métro, arrêtez de raconter n'importe quoi vous ! »

Faut que j'me prépare psychologiquement à tout ça n_n

Ce matin moi je vais balancer des oeufs contre mon bahut, parce que c'est tellement trop le fun de faire ça alors qu'on manifeste contre les réformes de Darcos ! Vous voulez pas qu'on fasse des batailles de farines non plus ? Non mais j'vous jure, ces jeunes...

"NON à la répression, OUI à l'éducation, NON à la supression, OUI à l'éducation..." 1er bide.

"Mais merde, bougez-vous ! Faites comme moi, genre vous savez jouer de la guitare pour le style mais en vrai vous tappez juste dessus, c'est trop fun !!!" 2ème bide.

Une dizaine de bides, de la même personne. Ma pauvre, va te coucher. Nan j'ai mieux, va acheter des oeufs, prends un caddy, mets-toi dedans, lance-toi contre l'affiche "TIBET LIBRE" et meurt dans un tragique bain d'oeuf (en essayant d'en répandre au maximum sur le bahut, si possible). Et essaie de défoncer deux ou trois scooters en passant, ça serait sympa. Merci. Oh et puis si ça t'amuse, tu peux essayer de prendre la pose pour que tes copines te prennent en photo avec leur portable. (Oui, oui, sans commentaires, chacun ses trips ^^)

Moi pendant le blocus j'ai aucun plaisir des yeux parce que Bolossman, c'est un boloss.

En attendant, Jared il a des demies et l'autre il s'est trémoussé comme pas possible alors je déclare que Sandra, t'es bien une salope :D

En bref : il est 7h01, je vais manger.

mardi 15 avril 2008

« Mais...


...Thai-Phuong, les ruines du temps, ça ne se répare pas. »

Mes espérances... J'ai plus d'espérances.

"Puteaux, c'est où ça Puteaux ?"

lundi 14 avril 2008

Je suis une Troll.

A 12h30, je suis dans le 175 qui doit me ramener chez moi. J'ai mal parce que j'ai tellement envie de le voir... Il pleut fort, le bruit est apaisant, les gouttes d'eau sont belles. Si, si, elles sont belles.

Je rentre chez moi, mon père m'ouvre sans un mot, il n'y a rien à manger. Bon. Mon ventre réclame de la nourriture depuis quelques 90 minutes seulement, rien de pressé.
Je vais poser mes affaires. Je vois, négligemment posée par dessus tout un tas de choses qui reposent sur mon bureau, une lettre. Une lettre, avec mon nom dessus, et mon adresse (forcément, elle serait pas arrivée sur mon bureau sinon...). Une écriture qui ressemble un peu à celle de Bélinda, en plus ronde. Il n'y a pas d'expéditeur, le cachet n'indique pas le nom de la ville. Cette écriture, elle me dit rien, vraiment rien. J'ouvre. Je vois. Et je souris. Je lis, et je souris encore. Je ris niaisement, et je ne regrette pas d'être rentrée tôt. J'ai peut-être encore faim, je ne sais pas... Je m'en fiche, je pourrai arrêter de manger pendant des jours pour recevoir une autre lettre comme celle-là.

Je me souviens, il y a longtemps. Parmis les "imprévisible, spontanée, réaliste", il y avait les "un peu triste, mélancolique, bizarre". Oui c'est vrai, il y a longtemps. J'étais tout ça. J'étais jalouse, égocentriste, et j'avais pas le sens de l'amitié. En tout cas, carrément pas celui que j'ai maintenant. Je parlais avec des majuscules en début de phrases et des points à la fin, parce que j'étais tout le temps de mauvaise humeur et j'avais même pas envie de paraître sympathique. J'étais un peu comme Cro, à toujours tirer la tronche, à toujours penser que tout tournait autour de moi, à vouloir m'enterrer très, très profond sous la terre à chaque petit bémol. Je vous assure, ça c'était moi. Croyez-moi sur parole, parce que j'exagère rien.

J'ai même pas besoin que vous me disiez que je suis plus comme ça maintenant (évidemment que ça m'arrive, soyons clair, mais pas en permanence), je le sais et c'est tout. C'est pas de la vantardise, de l'orgueil ou que sais-je encore, c'est la vie, c'est apprendre à se connaitre, c'est apprendre à ne pas faire comme j'ai fait avec Hélène, parmi d'autres. Hélène, pourquoi je ne cite que toi ? Mais parce que tu comptais vraiment pour moi. Plus que les autres, qui n'étaient que de vagues connaissances. Parce que tout ce que j'ai écrit dans ma lettre, je le pensais vraiment. Si j'en suis arrivée là où j'en suis aujourd'hui, c'est pas parce que j'ai rencontré Sid, Sylvain, ou Clément(s). Oui, oui. Même si les deux Clément ils sont bannis de ma vie, ils m'ont appris beaucoup de choses, et le jour où Sid, tu comprendras ça, sans rire, je serai vraiment fière de moi. Bref. C'est parce qu'avant eux, il y a eu... Toi. LN. Tu étais là bien avant tout ce petit monde. Tu étais là pour moi et j'ai rien fait pour te garder.

J'ai trop de choses à dire, alors je ne vais rien dire. Ecoute ce silence. Je parle souvent, alors un silence comme ça, il coûte plus cher que tous les mots que je pourrai dire. Un silence, où tu peux entendre le soleil briller et voir les étoiles se refléter dans mes yeux. Tu le perçois ? Bien, alors chut...

Je te dédie cet article, MystikôÔ. Et à toi aussi, Kévin, parce que comme d'habitude, je parle à demi-mots :p J'espère que notre amitié a vraiment surmonté les ruines du temps.

Les gens, on a encore plein de choses à apprendre de la vie.

N'oubliez jamais ça.

samedi 12 avril 2008

Frimousse. I LOVE YOU TONIGHT.

Sid, t'as intérêt à le lire cet article, parce qu'il est pour toi :-) T'as demandé un pavé, t'as ton pavé ma Pitch !

Just give me a sign, say anything.

___________________________I LIFE
___________________________I MUSIC
___________________________I HIM

Smiling is good. :) Frimousse.

J'suis sur le cul en ce moment. Tout le temps. Je me réveille. Je cherche mon réveil à tâtons, cette fois il ne tombe pas dans un gros paf. J'appuie sur le bouton, l'écran s'illumine, ça me tue les yeux, je fronce les sourcils, et j'entraperçois l'heure. Il est 3h14. Heureusement, comme à chaque fois, mon mp3 repose juste à côté de mes oreillers. Je prends les écouteurs, je me débats avec les noeuds, dans le noir, toujours. J'allume, et l'écran d'affichage est du même bleu que celui de mon réveil. Du moins je crois, moi tout ce que je vois c'est une grosse tâche bleue qui m'illumine. Play. Le bouton ne marche pas bien, je réappuie. C'est bon, c'est parti. Au début j'écoute le dossier ORLY, en boucle, encore. L'écouteur de droite arrête pas de tomber de mon oreille. J'augmente un peu le volume. Ce sont des écouteurs tout neufs, j'adore leur matière, vous savez, c'est les "Gummy". J'ai pas besoin de dépasser le volume 15 pour ne plus rien entendre, de l'autre côté du mur. Mon oreille droite doit avoir un problème cette nuit, parce que l'écouteur ne tient vraiment pas. Je me tortille dans mon lit, j'essaie d'adopter une position confortable, mais je sens les fils de mes écouteurs, que ce soit sur une de mes joues, sous mon dos ou toute autre partie de mon corps. Ca fait mal. Au bout d'un moment, je mets Evanescence. Je crois que j'ai réussi à m'endormir une quinzaine de minutes, je ne suis pas sûre. Je change de dossier, j'écoute les chansons de Bethany Joy Lenz - enfin Galleoni, les seules que j'ai. Mon mp3 s'éteint à la fin du dossier. Silence. C'est bon, je crois que je vais pouvoir me rendormir. Il doit être dans les environs de 5h30 à ce moment là. A 6h01, mon réveil sonne. Paf. 8 minutes plus tard, il retentit encore. Re-paf. Je devais être dans les vappes parce que je ne me souviens plus du tout l'avoir entendu sonner puis l'avoir éteint à 6h17 et 6h25. Je sais qu'à 6h33, j'ai fixé l'écran bleu plusieurs secondes, à en avoir les larmes aux yeux tellement ça m'éblouissait. A 6h41, il sonne une ultime fois. J'appuie sur le bouton de la cloche, celui en bas à gauche, cette fois. Mais je me lève pas, parce que mes yeux se ferment tout seul, et je suis bien sous ma couette là, avec ma peluche de l'Efélant bleu dans mes bras. Je sais qu'il y a marqué "Someone Special" dessus, et ça me rassure. A 6h48, je me dit que je vais pas avoir le temps de bien me préparer si je traine encore. Ce matin, je me suis pas pétée la gueule dans mon échelle, c'est bien. En passant dans le salon pour voir la météo, je vois la porte de la chambre de ma soeur grande ouverte. Tiens, elle a pas dormi ici cette nuit ? Elle est pas sortie hier soir pourtant... Je rentre, j'allume la lumière. Pas de traces de tongues ni de pyjama. Je veux être sûre, je vais dans l'autre appart. Il fait tout noir, les stores sont baissés, c'est rare. Elle est là, sur le canapé, emmitouflée dans sa couverture blanche. J'essaie de refermer le porte sans bruit, mais c'est dur parce qu'elle est cassée, ça grince, mais personne n'entend. Je vais vérifier mes mails, un message dans ma boîte de réception. Ma prof de viet. Pas cours la semaine prochaine. Je suis tellement contente que je me marre toute seule. C'est des trucs comme ça qui font que je suis pas de mauvaise humeure le matin, même quand j'ai des envies de meurtres assez flippantes. Il est 7h14 quand je me demande si je vais appeler Sandra pour lui annoncer la bonne nouvelle. Mais je sais pas si je vais déranger donc non. Ma mère se lève, elle me dit qu'elle m'a laissé de la quiche, comme je le lui avais demandé. Mais elle est froide, et j'ai pas le temps de réchauffer. Tant pis, encore un bol de céréales ce matin, je vais avoir faim vers 9h50. En plus, ma montre ne marche même plus, ça va être dur, un samedi matin. Vers 7h25, mon père me presse. J'ai rien contre, je suis prête. Je me demande ce qu'il a aujourd'hui à vouloir partir en avance, d'habitude il traîne et me fait arriver en retard. Enfin... Après 7h50 quoi. Dans la voiture, j'allume la radio. Ils parlent des élections italiennes. Tiens, y'a pas la chronique sur les plantes ? Ah, si, un truc sur les arbres et l'architecture, c'est chiant. Arrivé à porte d'Auteuil, il est 7h48. Là, j'ai un tilt. Je regarde le tableau de bord de la voiture, je vois que l'aiguille de l'essence est en dessous de 0. Bon, je vais encore arriver après 7h50, tant pis. Pendant que mon père verse l'essence dans le sous-sol de Carrefour, je sors mes écouteurs. Au moment de sortir de la voiture, juste devant le lycée, je me rends compte que mes écouteurs sont coincés dans la ceinture. Zut. J'arrive, je vois Léo et Léa avec Mickael et Florian. C'est rare, mais je fais le tour pour dire bonjour. Oui je sais, même quand y'a que 4 personnes, je me bouge pas le cul, normalement. Y'a du monde qui arrive. Il fait beau, le soleil chante et les oiseaux brillent. Y'a Aurélien qui se ramène dans sa voiture blanche. Une Peugeot, je crois. Petite pensée pour la Peugeot 205 rouge brique. Je hais les Peugeots. Moustique. J'suis sur le cul j'vous dis, sur le cul. 2 heures d'histoire, sans pause. Récré. Sandra, t'as vraiment cru qu'il allait m'ignorer comme ça ? Je serai morte sur le coup, non mais oh. Français, Phèdre, inspecteur. C'est chiant d'avoir un livre dont les vers ne sont pas numérotés. Mais au moins ça merpet de décrocher pendant quelques minutes, de décompresser un peu bien avant la fin de l'heure, moment habituel de pétage de cable en français. A la sortie, je vois Le Mort. Il m'a vu lui aussi, et nos regards se croisent. Plusieurs fois. Aujourd'hui, c'est pas moi qui le matte, c'est presque l'inverse. Presque, parce que j'emploierai pas vraiment le terme de "matter" pour lui. Je souris comme une conne, et je me demande ce qu'ils me trouvent. On rentre. Ceux que je cherche, ils sont juste derrière. Je peux rentrer avec la conscience tranquille. Sauf qu'arrivés à la station de métro, je les vois plus derrière, ils ont disparu je ne sais où, et c'était la dernière fois que je les voyais du week-end. Y'a le chinois qui a 20 ans qui parle avec Didouille l'aubergine - la courgette ? Corneguidouille j'me souviens plus de nos trips d'MPI moi ! Bref, je fais la remarque qui tue, et Sandra pouffe de rire. Il y a des détails comme ça qui méritent d'être racontés, je te jure. Hélène me dit que c'est pas grave s'il arrive pas, je le verrai dans deux jours, c'est pas long. Oui mais j'aurai eu une occasion de laisser passer une autre séance de blanc genre "moi je te parle, tu réponds, quand j'ai plus de question on fait semblant de dormir tous les deux". A Troca on descend, je souhaite bon stage à Hélène, et elle a un air désabusée. J'imagine, même si je ne sais rien. Arrivé à l'embranchement entre les 2 directions de la ligne 6, je retiens Hugo par le bras pour lui dire au revoir. Il est étonné. Bah oui, je lui avais bien dit que j'aurai pu rentrer avec Aurélien, et Aurélien il prend vers Nation, lui. "Mange bien tes nems Hugsie." Phrase habituelle du samedi 12h35-12h50. [...]
Je rentre tôt chez moi. Je fous rien de l'aprem, je voulais dormir mais tant pis, je vais continuer à être crevée. Je fais pas de piano, pas de taff. J'ai l'habitude d'être dans la merde de toutes façons. Je travaille dans des conditions d'ultime urgence, c'est assez pratique des fois. Même si je continue toujours à stresser, à me dire "aaah j'ai pas fait mon viet, pas révisé mon contrôle d'SVT et de Maths" pour me rendre compte 2 minutes plus tard que bah si, j'ai tout fait, tout est ok même si je me suis pas vraiment entraînée comme il le fallait.
Il est 19h27, mes parents me gonflent parce qu'ils sont pas capables de sortir 10 minutes pour se faire réparer les branches de lunettes de je sais pas qui, mon père préfère faire ça tout seul comme un grand, sauf que c'est pas un grand et qu'il sait rien faire, qu'il pète un cable, qu'il est pas patient, qu'il tappe sur les nerfs de tout le monde, en tout cas sur les miens en ce moment parce que ni mon frère ni ma soeur ne sont là.
Vendredi, j'ai été la plus poisseuse pour une fois. Ca remonte le moral des troupes. Enfin les troupes en question, c'est une seule personne, et moi je l'appelle Profiterole parfois, par métonymie. J'ai réussi à caser le mot "isolexisme" dans mon DS, et j'en suis assez fière. J'ai encore fait un jeu de mots à la con, mais je crois que la prof ne va pas calculer. "Il n'y a pas de rimes particulières, ce qui montre qu'Eluard pense que la vie ne rime à rien." Eluard, il a écrit « Liberté ». Et par le pouvoir d'un mot / Je recommence ma vie / Je suis né pour te connaître / Pour te nommer / LIBERTÉ. Evidemment que je m'en souviens, ce poème il m'a accompagné pendant des années. J'ai pensé très fort à toi, Sid, tu peux pas savoir à quel point. Pendant le DS j'avais la gorge toute sèche mais j'avais la flemme d'aller boire. J'avais mal à la tête, j'étais crevée et le soleil me tappait dans la nuque. Tu m'étonnes que j'aie baclé mon commentaire. Comme toujours. "En somme, Paul Eluard a une vision bien pessimiste de la vie". Elle est pas géniale ma conclusion ? Oui, non ? Tant pis. J'ai même pas fini de répondre à la question, mais ça faisait déjà 27 lignes alors tant pis. "Le poète n'est pas un crapaud". J'aurai pas écrit de conneries du genre cette fois au moins. Que - quoi - quoique c'était pas si con que ça, mais énoncé sans le contexte, ça paraît plus que déplacé. Des fois j'me pète de rire toute seule, ça fait sursauter tout le monde. Hier, je peux parier que Clarisse a dû me fixer, mais je me suis pas retournée. Shio m'a regardé bizarre et Camille a fait "tss" et a avancé sa chaise. Non mais vraiment, la fille elle engueule Hugo parce qu'il s'étire. C'est la merde. Tu peux pas te concentrer parce que le mec devant toi il fait des grandes gestes ? Ma pauvre. Moi c'est ta tignasse qui me déconcentre. Je crois qu'en fait c'est tous les vendredis qu'ils font une promo Tarte aux fraises. Enfin j'espère parce que si c'est le cas, en été ça va yaller fort. Les machines sont en pleines routes. Euh non, c'est pas ça. Tant pis. Mais bon, là on avait pas vraiment le temps de galérer pour qu'on nous prédécoupe le truc puis de se poser - de toutes façons il faisait moche - et de déguster comme il se doit un chef d'oeuvre du genre Patisserie de le boulangerie de Carrefour - "Niééh ?". Jeudi on a eu sport, j'ai eu une pensée pour Marie, enroulée comme pas possible dans un pan du rideau de la salle Bagros (Marie, pas moi).
J'ai hâte d'être à vendredi, même si je le vois pas après, qu'on se parle pas, que samedi je serai encore poisseuse, j'en ai rien à faire, parce qu'il s'appelle, comme mon deuxième moi. Avant la fin de l'année, on aura toujours pas dépasser le stade -2, à la fin de l'année de Terminale je pense qu'on sera passé dans les positifs, et que ça sera le stade 0+ (et pas 0- parce que c'est quand même dans les négatifs là. Vous avez pas étudier les limites vous, je me trompe ?). Mes articles sont pas fun en ce moment, j'y peux rien, je crois que je suis tombée en panne. Enfin pas fun, y'a eu mieux, avouez. Je fais de la symétrie, comme Paul Eluard dans son poème. « Notre vie ». Les périodes heureuses d'une vie sont éphèmères, elles vont et viennent comme dans un moulin. C'est ce qu'il pensait. Evidemment c'est vrai. Mais c'est assez con. Pourquoi les hommes sont pas capable d'être heureux ? Le bonheur, ça dépend que de nous, et de rien d'autre. Ce qu'on veut faire, à moins d'avoir des incapacités mentales, physiques ou de n'importe quel type, on peut le faire. C'est vrai. On vous a déjà interdit de sortir non ? Et vous qui vouliez vraiment assister à cette soirée à la con juste parce que Bobby était présent, vous avez jamais bravé l'autorité de vos parents, quite à être grondé comme pas permis, mais pour vivre quelques heures de bonheur ? Bah c'est ça la vie. Et puis pourquoi il parle de Trocadéro dans son pseudo lui ? Je veux pas entendre parler de Troca. Mais j'aime Troca. J'aime la bonne franquette ;) J'aime pas les pseudos, parcontre. Je crois que j'ai développé une phobie ou genre une sorte de paranoïa des pseudos. Ah tiens, "de mauvais poil"... Je me passe de commentaire parce que moi, j'suis de bon poil, haha. Sandra, je sens ton regard. Bon il existera peut-être jamais vu que ton ordi est encore plus mort que Le Mort. Mais n'empêche met les mains en avants (didascalie), je plaisante. Et Sid, oui, oui, ouiiiii je sais. Haha. HAHAHAHAHAAA ! Lol emdéerre cekestuvEgtim ! Je crois que je suis la seule à me comprendre. Moment de solitude extrême, c'est pas grave, on va dire que j'ai - presque - l'habitude. J'ai commencé vers 18h40, le gros texte. Il est 19h53. On s'occupe comme on peut dans ce bas monde où le soleil est dans mon coeur, les étoiles dans mes yeux, les oiseaux en pigeons, et son rire dans ma tête.

J'aime la vie. Mais j'suis sur le cul en ce moment. Tout le temps.

I HIM___________________________
I MUSIC___________________________
I LIFE___________________________

Frimousse. :) Smiling is good.


Just give me a sign, say anything.

C'est pixélisé, c'est normal, c'est moche, c'est rigolo, c'est un screen, c'est Amsn, ça s'appelle "surlecul.jpg".
Ah et tiens, hier, dans le bus, y'avait un mec qui jouait à Klondike sur son mini ordi portable.
Ca m'a fait sourire. Ca me manque trop.
C'est KDE. C'est la vie.

mardi 8 avril 2008

Il s'appelle pas.

Là-bas, j'ai aimé.
Ici, j'ai senti.
Au loin, j'ai revu.
Tout près, j'ai touché.
Aujourd'hui, je ne sais plus.

On grandit, dans tous les sens du terme, certains plus que d'autres, d'autres moins que certains. (J'ai rien à dire, t'as raison.)

Sylvain, à cause de toi j'ai une excuse pour prendre la ligne 6 pour aller au bahut maintenant. A cause de toi, j'ai une excuse pour prendre le métro à Trocadéro. A cause de toi j'ai une excuse pour le truc qui fait boum dans ma tête et paf dans mes écouteurs. Grâce à toi, je sais qu'il a grandi.

Aujourd'hui, je suis perdue.
Maintenant, je ne sens plus.
Là-bas, j'ai attendu.
Tout près, c'est trop loin.

Sylvain, t'as gagné un donuts. Moi j'ai gagné une chance que j'ai laissé passer, comme d'habitude. Lui, j'espère juste que c'est pareil. Parce que sinon, j'ai tout perdu.

Vendredi 18 avril, il faut pas qu'il y ait le concert des Shirkers, sinon c'est mort pour moi.

J'suis sur le cul. Total.

Je veux revoir la neige et le soleil. Les couches blanches sous un ciel bleu. Je veux le revoir sortir, revenir, rester, repartir, descendre, passer et rentrer. Je veux arrêter de penser, parce que ça a un effet assez néfaste sur mon état d'âme (paysage tableau, Verlaine, yihouuu).

Bien sûr que si, il s'appelle.
Notre nom, c'est Mini c.