mardi 8 avril 2008

Il s'appelle pas.

Là-bas, j'ai aimé.
Ici, j'ai senti.
Au loin, j'ai revu.
Tout près, j'ai touché.
Aujourd'hui, je ne sais plus.

On grandit, dans tous les sens du terme, certains plus que d'autres, d'autres moins que certains. (J'ai rien à dire, t'as raison.)

Sylvain, à cause de toi j'ai une excuse pour prendre la ligne 6 pour aller au bahut maintenant. A cause de toi, j'ai une excuse pour prendre le métro à Trocadéro. A cause de toi j'ai une excuse pour le truc qui fait boum dans ma tête et paf dans mes écouteurs. Grâce à toi, je sais qu'il a grandi.

Aujourd'hui, je suis perdue.
Maintenant, je ne sens plus.
Là-bas, j'ai attendu.
Tout près, c'est trop loin.

Sylvain, t'as gagné un donuts. Moi j'ai gagné une chance que j'ai laissé passer, comme d'habitude. Lui, j'espère juste que c'est pareil. Parce que sinon, j'ai tout perdu.

Vendredi 18 avril, il faut pas qu'il y ait le concert des Shirkers, sinon c'est mort pour moi.

J'suis sur le cul. Total.

Je veux revoir la neige et le soleil. Les couches blanches sous un ciel bleu. Je veux le revoir sortir, revenir, rester, repartir, descendre, passer et rentrer. Je veux arrêter de penser, parce que ça a un effet assez néfaste sur mon état d'âme (paysage tableau, Verlaine, yihouuu).

Bien sûr que si, il s'appelle.
Notre nom, c'est Mini c.

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