samedi 12 avril 2008

Frimousse. I LOVE YOU TONIGHT.

Sid, t'as intérêt à le lire cet article, parce qu'il est pour toi :-) T'as demandé un pavé, t'as ton pavé ma Pitch !

Just give me a sign, say anything.

___________________________I LIFE
___________________________I MUSIC
___________________________I HIM

Smiling is good. :) Frimousse.

J'suis sur le cul en ce moment. Tout le temps. Je me réveille. Je cherche mon réveil à tâtons, cette fois il ne tombe pas dans un gros paf. J'appuie sur le bouton, l'écran s'illumine, ça me tue les yeux, je fronce les sourcils, et j'entraperçois l'heure. Il est 3h14. Heureusement, comme à chaque fois, mon mp3 repose juste à côté de mes oreillers. Je prends les écouteurs, je me débats avec les noeuds, dans le noir, toujours. J'allume, et l'écran d'affichage est du même bleu que celui de mon réveil. Du moins je crois, moi tout ce que je vois c'est une grosse tâche bleue qui m'illumine. Play. Le bouton ne marche pas bien, je réappuie. C'est bon, c'est parti. Au début j'écoute le dossier ORLY, en boucle, encore. L'écouteur de droite arrête pas de tomber de mon oreille. J'augmente un peu le volume. Ce sont des écouteurs tout neufs, j'adore leur matière, vous savez, c'est les "Gummy". J'ai pas besoin de dépasser le volume 15 pour ne plus rien entendre, de l'autre côté du mur. Mon oreille droite doit avoir un problème cette nuit, parce que l'écouteur ne tient vraiment pas. Je me tortille dans mon lit, j'essaie d'adopter une position confortable, mais je sens les fils de mes écouteurs, que ce soit sur une de mes joues, sous mon dos ou toute autre partie de mon corps. Ca fait mal. Au bout d'un moment, je mets Evanescence. Je crois que j'ai réussi à m'endormir une quinzaine de minutes, je ne suis pas sûre. Je change de dossier, j'écoute les chansons de Bethany Joy Lenz - enfin Galleoni, les seules que j'ai. Mon mp3 s'éteint à la fin du dossier. Silence. C'est bon, je crois que je vais pouvoir me rendormir. Il doit être dans les environs de 5h30 à ce moment là. A 6h01, mon réveil sonne. Paf. 8 minutes plus tard, il retentit encore. Re-paf. Je devais être dans les vappes parce que je ne me souviens plus du tout l'avoir entendu sonner puis l'avoir éteint à 6h17 et 6h25. Je sais qu'à 6h33, j'ai fixé l'écran bleu plusieurs secondes, à en avoir les larmes aux yeux tellement ça m'éblouissait. A 6h41, il sonne une ultime fois. J'appuie sur le bouton de la cloche, celui en bas à gauche, cette fois. Mais je me lève pas, parce que mes yeux se ferment tout seul, et je suis bien sous ma couette là, avec ma peluche de l'Efélant bleu dans mes bras. Je sais qu'il y a marqué "Someone Special" dessus, et ça me rassure. A 6h48, je me dit que je vais pas avoir le temps de bien me préparer si je traine encore. Ce matin, je me suis pas pétée la gueule dans mon échelle, c'est bien. En passant dans le salon pour voir la météo, je vois la porte de la chambre de ma soeur grande ouverte. Tiens, elle a pas dormi ici cette nuit ? Elle est pas sortie hier soir pourtant... Je rentre, j'allume la lumière. Pas de traces de tongues ni de pyjama. Je veux être sûre, je vais dans l'autre appart. Il fait tout noir, les stores sont baissés, c'est rare. Elle est là, sur le canapé, emmitouflée dans sa couverture blanche. J'essaie de refermer le porte sans bruit, mais c'est dur parce qu'elle est cassée, ça grince, mais personne n'entend. Je vais vérifier mes mails, un message dans ma boîte de réception. Ma prof de viet. Pas cours la semaine prochaine. Je suis tellement contente que je me marre toute seule. C'est des trucs comme ça qui font que je suis pas de mauvaise humeure le matin, même quand j'ai des envies de meurtres assez flippantes. Il est 7h14 quand je me demande si je vais appeler Sandra pour lui annoncer la bonne nouvelle. Mais je sais pas si je vais déranger donc non. Ma mère se lève, elle me dit qu'elle m'a laissé de la quiche, comme je le lui avais demandé. Mais elle est froide, et j'ai pas le temps de réchauffer. Tant pis, encore un bol de céréales ce matin, je vais avoir faim vers 9h50. En plus, ma montre ne marche même plus, ça va être dur, un samedi matin. Vers 7h25, mon père me presse. J'ai rien contre, je suis prête. Je me demande ce qu'il a aujourd'hui à vouloir partir en avance, d'habitude il traîne et me fait arriver en retard. Enfin... Après 7h50 quoi. Dans la voiture, j'allume la radio. Ils parlent des élections italiennes. Tiens, y'a pas la chronique sur les plantes ? Ah, si, un truc sur les arbres et l'architecture, c'est chiant. Arrivé à porte d'Auteuil, il est 7h48. Là, j'ai un tilt. Je regarde le tableau de bord de la voiture, je vois que l'aiguille de l'essence est en dessous de 0. Bon, je vais encore arriver après 7h50, tant pis. Pendant que mon père verse l'essence dans le sous-sol de Carrefour, je sors mes écouteurs. Au moment de sortir de la voiture, juste devant le lycée, je me rends compte que mes écouteurs sont coincés dans la ceinture. Zut. J'arrive, je vois Léo et Léa avec Mickael et Florian. C'est rare, mais je fais le tour pour dire bonjour. Oui je sais, même quand y'a que 4 personnes, je me bouge pas le cul, normalement. Y'a du monde qui arrive. Il fait beau, le soleil chante et les oiseaux brillent. Y'a Aurélien qui se ramène dans sa voiture blanche. Une Peugeot, je crois. Petite pensée pour la Peugeot 205 rouge brique. Je hais les Peugeots. Moustique. J'suis sur le cul j'vous dis, sur le cul. 2 heures d'histoire, sans pause. Récré. Sandra, t'as vraiment cru qu'il allait m'ignorer comme ça ? Je serai morte sur le coup, non mais oh. Français, Phèdre, inspecteur. C'est chiant d'avoir un livre dont les vers ne sont pas numérotés. Mais au moins ça merpet de décrocher pendant quelques minutes, de décompresser un peu bien avant la fin de l'heure, moment habituel de pétage de cable en français. A la sortie, je vois Le Mort. Il m'a vu lui aussi, et nos regards se croisent. Plusieurs fois. Aujourd'hui, c'est pas moi qui le matte, c'est presque l'inverse. Presque, parce que j'emploierai pas vraiment le terme de "matter" pour lui. Je souris comme une conne, et je me demande ce qu'ils me trouvent. On rentre. Ceux que je cherche, ils sont juste derrière. Je peux rentrer avec la conscience tranquille. Sauf qu'arrivés à la station de métro, je les vois plus derrière, ils ont disparu je ne sais où, et c'était la dernière fois que je les voyais du week-end. Y'a le chinois qui a 20 ans qui parle avec Didouille l'aubergine - la courgette ? Corneguidouille j'me souviens plus de nos trips d'MPI moi ! Bref, je fais la remarque qui tue, et Sandra pouffe de rire. Il y a des détails comme ça qui méritent d'être racontés, je te jure. Hélène me dit que c'est pas grave s'il arrive pas, je le verrai dans deux jours, c'est pas long. Oui mais j'aurai eu une occasion de laisser passer une autre séance de blanc genre "moi je te parle, tu réponds, quand j'ai plus de question on fait semblant de dormir tous les deux". A Troca on descend, je souhaite bon stage à Hélène, et elle a un air désabusée. J'imagine, même si je ne sais rien. Arrivé à l'embranchement entre les 2 directions de la ligne 6, je retiens Hugo par le bras pour lui dire au revoir. Il est étonné. Bah oui, je lui avais bien dit que j'aurai pu rentrer avec Aurélien, et Aurélien il prend vers Nation, lui. "Mange bien tes nems Hugsie." Phrase habituelle du samedi 12h35-12h50. [...]
Je rentre tôt chez moi. Je fous rien de l'aprem, je voulais dormir mais tant pis, je vais continuer à être crevée. Je fais pas de piano, pas de taff. J'ai l'habitude d'être dans la merde de toutes façons. Je travaille dans des conditions d'ultime urgence, c'est assez pratique des fois. Même si je continue toujours à stresser, à me dire "aaah j'ai pas fait mon viet, pas révisé mon contrôle d'SVT et de Maths" pour me rendre compte 2 minutes plus tard que bah si, j'ai tout fait, tout est ok même si je me suis pas vraiment entraînée comme il le fallait.
Il est 19h27, mes parents me gonflent parce qu'ils sont pas capables de sortir 10 minutes pour se faire réparer les branches de lunettes de je sais pas qui, mon père préfère faire ça tout seul comme un grand, sauf que c'est pas un grand et qu'il sait rien faire, qu'il pète un cable, qu'il est pas patient, qu'il tappe sur les nerfs de tout le monde, en tout cas sur les miens en ce moment parce que ni mon frère ni ma soeur ne sont là.
Vendredi, j'ai été la plus poisseuse pour une fois. Ca remonte le moral des troupes. Enfin les troupes en question, c'est une seule personne, et moi je l'appelle Profiterole parfois, par métonymie. J'ai réussi à caser le mot "isolexisme" dans mon DS, et j'en suis assez fière. J'ai encore fait un jeu de mots à la con, mais je crois que la prof ne va pas calculer. "Il n'y a pas de rimes particulières, ce qui montre qu'Eluard pense que la vie ne rime à rien." Eluard, il a écrit « Liberté ». Et par le pouvoir d'un mot / Je recommence ma vie / Je suis né pour te connaître / Pour te nommer / LIBERTÉ. Evidemment que je m'en souviens, ce poème il m'a accompagné pendant des années. J'ai pensé très fort à toi, Sid, tu peux pas savoir à quel point. Pendant le DS j'avais la gorge toute sèche mais j'avais la flemme d'aller boire. J'avais mal à la tête, j'étais crevée et le soleil me tappait dans la nuque. Tu m'étonnes que j'aie baclé mon commentaire. Comme toujours. "En somme, Paul Eluard a une vision bien pessimiste de la vie". Elle est pas géniale ma conclusion ? Oui, non ? Tant pis. J'ai même pas fini de répondre à la question, mais ça faisait déjà 27 lignes alors tant pis. "Le poète n'est pas un crapaud". J'aurai pas écrit de conneries du genre cette fois au moins. Que - quoi - quoique c'était pas si con que ça, mais énoncé sans le contexte, ça paraît plus que déplacé. Des fois j'me pète de rire toute seule, ça fait sursauter tout le monde. Hier, je peux parier que Clarisse a dû me fixer, mais je me suis pas retournée. Shio m'a regardé bizarre et Camille a fait "tss" et a avancé sa chaise. Non mais vraiment, la fille elle engueule Hugo parce qu'il s'étire. C'est la merde. Tu peux pas te concentrer parce que le mec devant toi il fait des grandes gestes ? Ma pauvre. Moi c'est ta tignasse qui me déconcentre. Je crois qu'en fait c'est tous les vendredis qu'ils font une promo Tarte aux fraises. Enfin j'espère parce que si c'est le cas, en été ça va yaller fort. Les machines sont en pleines routes. Euh non, c'est pas ça. Tant pis. Mais bon, là on avait pas vraiment le temps de galérer pour qu'on nous prédécoupe le truc puis de se poser - de toutes façons il faisait moche - et de déguster comme il se doit un chef d'oeuvre du genre Patisserie de le boulangerie de Carrefour - "Niééh ?". Jeudi on a eu sport, j'ai eu une pensée pour Marie, enroulée comme pas possible dans un pan du rideau de la salle Bagros (Marie, pas moi).
J'ai hâte d'être à vendredi, même si je le vois pas après, qu'on se parle pas, que samedi je serai encore poisseuse, j'en ai rien à faire, parce qu'il s'appelle, comme mon deuxième moi. Avant la fin de l'année, on aura toujours pas dépasser le stade -2, à la fin de l'année de Terminale je pense qu'on sera passé dans les positifs, et que ça sera le stade 0+ (et pas 0- parce que c'est quand même dans les négatifs là. Vous avez pas étudier les limites vous, je me trompe ?). Mes articles sont pas fun en ce moment, j'y peux rien, je crois que je suis tombée en panne. Enfin pas fun, y'a eu mieux, avouez. Je fais de la symétrie, comme Paul Eluard dans son poème. « Notre vie ». Les périodes heureuses d'une vie sont éphèmères, elles vont et viennent comme dans un moulin. C'est ce qu'il pensait. Evidemment c'est vrai. Mais c'est assez con. Pourquoi les hommes sont pas capable d'être heureux ? Le bonheur, ça dépend que de nous, et de rien d'autre. Ce qu'on veut faire, à moins d'avoir des incapacités mentales, physiques ou de n'importe quel type, on peut le faire. C'est vrai. On vous a déjà interdit de sortir non ? Et vous qui vouliez vraiment assister à cette soirée à la con juste parce que Bobby était présent, vous avez jamais bravé l'autorité de vos parents, quite à être grondé comme pas permis, mais pour vivre quelques heures de bonheur ? Bah c'est ça la vie. Et puis pourquoi il parle de Trocadéro dans son pseudo lui ? Je veux pas entendre parler de Troca. Mais j'aime Troca. J'aime la bonne franquette ;) J'aime pas les pseudos, parcontre. Je crois que j'ai développé une phobie ou genre une sorte de paranoïa des pseudos. Ah tiens, "de mauvais poil"... Je me passe de commentaire parce que moi, j'suis de bon poil, haha. Sandra, je sens ton regard. Bon il existera peut-être jamais vu que ton ordi est encore plus mort que Le Mort. Mais n'empêche met les mains en avants (didascalie), je plaisante. Et Sid, oui, oui, ouiiiii je sais. Haha. HAHAHAHAHAAA ! Lol emdéerre cekestuvEgtim ! Je crois que je suis la seule à me comprendre. Moment de solitude extrême, c'est pas grave, on va dire que j'ai - presque - l'habitude. J'ai commencé vers 18h40, le gros texte. Il est 19h53. On s'occupe comme on peut dans ce bas monde où le soleil est dans mon coeur, les étoiles dans mes yeux, les oiseaux en pigeons, et son rire dans ma tête.

J'aime la vie. Mais j'suis sur le cul en ce moment. Tout le temps.

I HIM___________________________
I MUSIC___________________________
I LIFE___________________________

Frimousse. :) Smiling is good.


Just give me a sign, say anything.

C'est pixélisé, c'est normal, c'est moche, c'est rigolo, c'est un screen, c'est Amsn, ça s'appelle "surlecul.jpg".
Ah et tiens, hier, dans le bus, y'avait un mec qui jouait à Klondike sur son mini ordi portable.
Ca m'a fait sourire. Ca me manque trop.
C'est KDE. C'est la vie.

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